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Pyrochroa serraticornis, le Cardinal

 

 

 

Du Cardinal, il en possède bien l'habit flamboyant ce Pyrochroa serraticornis  dont la famille ne compte que trois espèces en France dont celui photographié ici qui ne semble pas être le plus répandu. Pyrochroa serraticornis, le Cardinal

 

 

 

Du Cardinal, il en possède bien l'habit flamboyant ce Pyrochroa serraticornis  dont la famille ne compte que trois espèces en France dont celui photographié ici qui ne semble pas être le plus répandu.

Les Pyrochroa sont des Coléoptères relevant des Pyrochroïdae, petite Famille (guère plus d'une centaine d'espèces au niveau mondial) représentée en France par 3 espèces voisines que sont coccinea, serraticornis (= rubens), et pectinicornis. Ces insectes sont plutôt discrets de moeurs, mais voyants par leur livrée, notamment Pyrochroa coccinea, la plus grande et la plus répandue de ces 3 espèces.

 

Les adultes de Pyrochroa apparaissent de Mai à Juin et ils affectionnent les lieux plutôt frais et semi ombragés (lisières boisées, chemins forestiers, clairières, rives boisées, parcs, etc...). Ils se tiennent fréquemment sur la végétation basse, et à l'occasion sur les fleurs (ombellifères par exemple). Leur coloration les rend aisément repérables, et ils sont de plus assez facilement observables, car généralement peu farouches .... mais ils volent parfaitement, et peuvent "décoller" sur l'instant !

 

La plus commune des espèce est le Pyrochroa coccinea (ci-dessous à gauche), lequel peut avoisiner les 20 mm, mais serraticornis (12-15 mm, ci-dessous à droite) n'est pas rare pour autant, et à l'occasion les 2 espèces peuvent partager les mêmes biotopes. La dernière et plus petite espèce, pectinicornis (10-12 mm) est nettement moins fréquente, et franchement montagnarde (face ventrale entièrement noire, et dorsale rouge). Chez toutes les espèces de Pyrochroa, les mâles se reconnaissent facilement à leurs antennes plus nettement et longuement pectinées que celles des femelles.

Les larves de Pyrochroa sont particulièrement curieuses, et elles n'inspirent guère de sympathie. Elles ressemblent en effet à des Myriapodes (du moins pour le profane), et notamment aux Lithobies et autres Scolopendres, d'où une certaine défiance à leur encontre, au demeurant totalement injustifiée.

 

La larve des Pyrochroa évolue sous les écorces déhiscentes (= décollées) des arbres morts ou abattus, voire du bois de chauffe stocké en extérieur, mais elle a besoin d'une hygrométrie élevée et la présence d'une fine couche de terreau est appréciée. Elle est carnassière et s'attaque notamment aux larves d'insectes lignivores, xylophages, ou corticoles.

 

Quand les larves de Pyrochroa sont trop nombreuses en regard des disponibilités de l'espace ou de la nourriture, le cannibalisme n'est pas exclu. Bien que plus fréquentes sur les chênes,du moins à mon avis, elles peuvent se rencontrer sur bon nombre d'autres essences, et notamment les acacias.

 

 

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